Esprit d’équipe 

Le vol à voile n’est pas un sport individuel même si le pilote de planeur est souvent seul dans sa machine.

Pour pouvoir prendre l’air, il faut sortir les appareils du hangar. Chaque mètre carré compte et les ailes sont souvent entrecroisées pour gagner de la place. Les manœuvres sont délicates et plusieurs bras nécessaires pour éviter des chocs.

Sortis à la main du hangar, les planeurs sont ensuite mis en piste, tractés par des golfettes. Le remorqueur se positionne quelques mètres devant. Un second pilote est aux commandes. Le câble de traction est alors déroulé. Il doit être présenté par un assistant au pilote du planeur puis accroché. Pour que les ailes restent en équilibre au moment du décollage quelqu’un doit tenir le bout d’une d’entre elles et courir en la maintenant jusqu’à ce que la vitesse soit suffisante pour que le pilote puisse jouer sur les commandes.

A l’atterrissage mêmes manœuvres et si le pilote se pose dans un champ comme cela peut parfois arriver, il faut plusieurs personnes pour aller « dévacher ». C’est à dire démonter le planeur pour le mettre dans une remorque et le ramener au club.

Durant l’intersaison les travaux d’entretien sur les planeurs et le remorqueur font aussi l’objet d’un travail d’équipe. Cette maintenance bénévole allège les charges financières et permet de voler à des tarifs plus bas. Mais ces travaux demandent concentration, sérieux et mutuelle confiance.

Les activités vélivoles nécessitent à chaque instant disponibilité, entraide, vigilance et confiance. Le vol à voile est un sport collectif.